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Demenagement marseille : conseils pratiques pour les seniors qui changent de logement

Demenagement marseille : conseils pratiques pour les seniors qui changent de logement

Demenagement marseille : conseils pratiques pour les seniors qui changent de logement

Changer de logement à Marseille, à l’heure de la retraite, n’a rien d’une fantaisie. C’est souvent une façon très raisonnable d’ajuster son cadre de vie à ses nouvelles envies… et à ses genoux. Moins d’escaliers, davantage de lumière, des commerces à deux pas, ou, pourquoi pas, la mer à portée de promenade : le déménagement peut devenir un joli tournant plutôt qu’une corvée monumentale.

Encore faut-il l’anticiper. Déménager à 65 ou 75 ans ne se prépare pas comme à 30 ans, quand on portait ses cartons entre deux pizzas. À Marseille, entre la chaleur, les rues en pente et les immeubles parfois anciens, quelques précautions supplémentaires sont bienvenues. Prenons le temps de passer en revue ce qui peut transformer ce moment en transition apaisée plutôt qu’en épreuve.

Choisir le bon quartier à Marseille : l’âge change le regard

À 20 ans, on cherche l’animation. À 70, on préfère souvent la tranquillité… mais pas l’isolement. Marseille a mille visages, et tous ne conviennent pas à tous les tempéraments, ni à toutes les articulations. Avant de signer un bail ou un compromis, il est utile de se poser quelques questions très concrètes.

Quelques critères à regarder de près :

Certains seniors optent pour des quartiers centraux (Le Prado, Castellane, Perier) pour être proches de tout. D’autres préfèrent les secteurs plus résidentiels comme Bonneveine ou Saint-Barnabé, où la vie est plus calme, tout en restant bien desservis. Et puis, il y a les amoureux de la mer, attirés par Le Rouet, la Pointe Rouge ou L’Estaque, où l’horizon apaise les journées.

Posez-vous aussi cette petite question : « Si je ne peux plus conduire dans quelques années, ce quartier restera-t-il pratique pour moi ? » Cette anticipation évite parfois un nouveau déménagement dans cinq ans.

Visiter le futur logement avec ses yeux… et avec ses genoux

Une fois le quartier repéré, vient le choix du logement lui-même. C’est souvent là que les habitudes prennent le dessus : on se focalise sur la surface, le prix, la vue. Tous éléments importants, certes, mais à notre âge, certains détails architecturaux prennent une importance insoupçonnée.

Lors de la visite, pensez à vérifier :

Une lectrice me confiait récemment avoir choisi son appartement marseillais en partie pour la largeur de son couloir : « Comme ça, si un jour j’ai besoin d’une canne ou d’un déambulateur, je ne serai pas prisonnière chez moi. » Une sagesse discrète, mais précieuse.

Alléger ses affaires avant de déménager : un tri qui fait du bien

Le déménagement est une admirable occasion de tri. Non pas un grand coup de balai brutal, mais un dépoussiérage doux, respectueux de ce que nous avons accumulé, vécu, aimé.

Pour ne pas se laisser submerger :

Ce tri n’est pas seulement pratique. Il a aussi quelque chose de symbolique : on choisit ce que l’on emporte dans la suite de sa vie. Ce n’est pas un renoncement, mais une sélection délicate : ce qui compte vraiment, ce qui mérite encore une place, une poussière et un regard.

Se faire aider : déménageurs, entourage et services à la carte

À Marseille, entre les immeubles anciens sans ascenseur, les escaliers étroits et les rues parfois difficiles d’accès, déménager « à la main » n’est plus raisonnable passé un certain âge. Même si l’on se sent encore vaillant, le dos n’a plus 20 ans, et il ne sert à rien de le lui rappeler brutalement.

Quelques pistes pour être bien entouré :

Accepter d’être aidé n’est pas un aveu de faiblesse, c’est une preuve d’intelligence… et un joli cadeau à soi-même.

Bien organiser les cartons : penser à la première nuit

Le jour du déménagement, il y a toujours ce moment où l’on se retrouve au milieu de dizaines de cartons semblables, avec l’impression que l’on ne retrouvera jamais sa brosse à dents. On peut heureusement limiter ce chaos.

Quelques astuces toutes simples :

On peut aussi demander à ce que le lit soit la première chose montée dans le nouveau logement. Après une journée de cartons, on apprécie infiniment de pouvoir se coucher dans un vrai lit, même si la cuisine ressemble encore à un entrepôt.

Adapter le nouveau logement dès l’installation

Un déménagement est aussi l’occasion de rendre son quotidien plus sûr, plus confortable. Inutile d’attendre la première chute pour sécuriser la salle de bains ou les tapis.

Quelques améliorations simples, à installer dès les premiers jours :

Dans une ville comme Marseille, où la lumière est généreuse mais où la chaleur peut être accablante, pensez aussi à la protection solaire : volets en bon état, stores, voire climatisation ou ventilateurs performants. Un logement frais l’été est un allié précieux pour la santé.

Ne pas oublier les démarches administratives

La poésie du déménagement s’arrête souvent à la porte des formulaires. Pourtant, mieux vaut s’y atteler calmement, sur une table bien dégagée, armé d’un stylo et d’un carnet.

Les démarches essentielles :

Pour ne rien oublier, on peut préparer une simple liste sur papier, à cocher au fur et à mesure. Le plaisir de mettre un petit trait sur chaque ligne est plus efficace qu’il n’y paraît.

Prendre le temps d’apprivoiser son nouveau quartier

Le déménagement ne s’arrête pas une fois les cartons ouverts. Il y a aussi cette période un peu flottante, faite de premiers repères à prendre : le chemin le plus agréable pour aller à la boulangerie, le banc le mieux placé pour lire face à la mer, les visages que l’on croise régulièrement.

Pour que ce nouveau quartier marseillais devienne « chez vous » :

Ce temps d’apprivoisement mérite douceur et patience. On ne se sent pas « chez soi » en trois jours. Mais petit à petit, on découvre qu’on a ses nouvelles habitudes, son banc préféré, son épicier qui connaît votre goût pour les tomates bien mûres.

Changer de logement à Marseille, passé la soixantaine, n’est donc pas une aventure déraisonnable. C’est une manière de se donner les moyens de bien vieillir : dans un quartier adapté, dans un intérieur pensé pour soi, entouré de services et de visages familiers. Avec un peu d’anticipation, de tri, d’aide et de bienveillance envers soi-même, ce tournant de vie peut devenir une belle étape, aussi lumineuse que le ciel de la cité phocéenne les bons jours de mistral.

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